L’Organisation des producteurs de grains (OPG), branche de la Coordination rurale, a lancé mardi un sondage auprès des céréaliers, pour connaître leur point de vue sur la possibilité de vendre les grains en circuit court. Actuellement en France, le passage par un collecteur agréé est obligatoire.
« Alors qu’un viticulteur, un maraîcher ou un producteur de fromage de chèvre peuvent vendre directement, cela est interdit à un céréalier », s’étonne le syndicat.
« La libéralisation du marché des grains laisserait la possibilité de transactions entre producteurs et les éleveurs ou d’autres utilisateurs, et pourrait favoriser le développement de circuits courts », explique l’organisation, qui présentera les résultats de son sondage au ministre de l’Agriculture.