Un bilan à mi-parcours des chartes de production Arvalis/Irtac a donné lieu, mercredi à Paris, à un colloque réunissant 200 personnes. L'occasion de réexpliquer la démarche et d'annoncer quelques évolutions.
Les chartes de production Arvalis/Irtac (1) ont dix ans. Imaginées, au lendemain de la crise de la vache folle, pour fiabiliser les relations contractuelles tout en évitant la surenchère technique, elles se fixent quatre objectifs majeurs : qualité sanitaire et technologique, préservation de l'environnement, performance économique, transparence.
Les chartes Arvalis/Irtac canalisent, en 2012, les efforts d'environ 9.000 producteurs de grains et 40 organismes stockeurs pour une surface engagée de l'ordre de 250.000 ha (dont 160.000 ha de blé tendre, le solde étant constitué par l'orge de brasserie, le blé dur, le maïs grain, le maïs doux, le maïs fourrage et le pois protéagineux).
Peut mieux faire, ont implicitement convenu, le 14 novembre 2012, les promoteurs de la démarche, qui visent par exemple de 10 % à 20 % du blé meunier ou de l'orge de brasserie produits en France. Un nouveau logo, dévoilé dans les prochaines semaines, symbolisera l'effort de communication engagé par les deux organismes de recherche.
Sur le plan technique, les chartes vont continuer à évoluer pour coller toujours mieux aux attentes des filières. Il est ainsi envisagé d'introduire un nouveau « module » impliquant le fonctionnement global de l'exploitation, et non plus seulement la culture cible.
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(1) Arvalis: Institut du végétal ; Irtac: Institut de recherches en technologies agroalimentaires des céréales.
