Le blé panifiable gagne encore du terrain cette année avec l'occupation de 94% des surfaces totales, dont 82% pour des blés panifiables supérieurs. En 2001, seules 83% des surfaces y étaient consacrées, selon des chiffres diffusés par l'OniGC (Office national interprofessionnel des grandes cultures). Les différences de prix affichées cette année de près de 50 € la tonne entre un blé meunier et un blé fourrager aura certainement accentué la tendance.
Les responsables de l'OniGC se sont déclarés confiants, mercredi lors d'une conférence de presse, dans la qualité des blés français à venir, «les problèmes qu'on a pu connaître pour la récolte de 2007 étaient avant tout liés aux conditions de récolte difficiles».
A ceux qui voudraient que l'origine française soit traditionnellement médiocre, le président de l'OniGC répond qu'ils «ont quinze ans de retard». Même s'il est reconnu que le PS (poids spécifique) est souvent inférieur à celui d'autres pays, il est très rarement disqualifiant. Pour 2008, on devrait repartir sur le bon pied en termes de compétitivité à l'exportation.