La production de blé consacrée à la fabrication de carburant, ne représente que 0,6% des récoltes mondiales de cette céréale. «En aucun cas cela ne permet d'expliquer les tensions sur le marché du blé qu'on connaît depuis plusieurs mois», a expliqué mercredi Gwenaël Elies, consultant indépendant sur les marchés agricoles, lors d'un atelier organisé par la filière bio-éthanol, sur le thème «Le bioéthanol face aux enjeux alimentaires mondiaux».
Le maïs est nettement plus concerné par la production d'éthanol, qui ponctionne pas moins de 10% de la production mondiale. L'essentiel est transformé aux États-Unis, «qui n'a pas pour autant arrêté d'approvisionner le marché mondial en maïs à un rythme soutenu» argumente Gwenaël Elies.
La filière sucre est la plus rentable pour la fabrication d'éthanol et 20% de la production mondiale de sucre de canne et betterave y sont consacrés.