Michel Barnier s'est engagé vendredi à encourager «une politique commune forte et ambitieuse d’indépendance énergétique», lors d'une visite de la coopérative céréalière d’Artenay (groupe Tereos) dans le Loiret.
Après s’être rendu à la direction départementale de l’équipement et de l’agriculture (fusion de la DDAF et de la DDE) du Loir-et-Cher, le ministre de l’Agriculture a visité l’atelier de conditionnement de sucre du site Tereos à Artenay dans le Loiret.
Avec 230 salariés permanents, 50 saisonniers pendant la campagne de betteraves et autant pendant la moisson, le site Tereos se décompose en trois activités: la coopérative céréalière (en moyenne 430.000 tonnes de céréales et d’oléagineux collectés et commercialisés par an auprès de 1.400 agriculteurs), la sucrerie-distillerie (transforme en sucre et alcool les betteraves produites par plus de 500 planteurs) et, enfin, l’atelier de conditionnement de sucre.
Tereos Artenay est aussi membre de l’Association Bio-Energie Centre. «Cette association a pour but de créer une plate-forme de développement de biocarburants dits de seconde génération, a expliqué son président, Xavier Beulin (également président de la section des oléoprotéagineux de la FNSEA) au ministre. Ce projet coûteux a besoin de concours publics.»
Créée voici plus d’un an, l’association avait affiché comme objectif final l’implantation d’une usine-pilote, sur le site d’Artenay, de production de ces biocarburants de «deuxiième génération» par voie thermochimique.
Si le ministre de l’Agriculture s’est longuement exprimé sur les «agrobiocarburants» et a déclaré qu’il «soutiendrait» les biocarburants de deuxième génération, il n'a toutefois pas précisé les moyens qui seront mis en oeuvre.