L'Aspro PNPP (association pour la promotion des préparations naturelles peu préoccupantes) estime mercredi dans un communiqué que « le ministère de l'Agriculture fait un enterrement de première classe à toute solution durable pour la commercialisation et l'utilisation des PNPP ».
Dans la feuille de route sur les produits de biocontrôle présentée le 20 avril dernier par Bruno Le maire, l'Aspro PNPP regrette que « seules les procédures concernant les produits industriels brevetés sont retenues au détriment de la seule solution adaptée aux PNPP (...) qu'ont choisi nos voisins allemands et espagnols ».
Concernant la liste de plantes pouvant être utilisées pour élaborer des PNPP que l'Aspro PNPP s'est procuré, elle ne « correspond pas aux pratiques locales » puisque ne figurent pas par exemple « la fougère, la consoude et bien d'autres plantes ou produits non végétaux (argile, petit lait, eau chaude...) couramment utilisés » estime l'association.
« Une nouvelle promesse d'autorisation du purin d'ortie n'apporte en aucune manière la solution globale attendue pour les centaines de PNPP qui attendent une autorisation de mise sur le marché » clame l'Aspro ANPP qui « estime qu'il s'agit ainsi d'une « leurre qui cache mal l'intox ».
Elle demande que le ministère de l'Agriculture arrête de soumettre les PNPP aux procédures prévues pour les produits phytopharmaceutiques.