Alors que le rapport sur l'efficacité énergétique et écologique des biocarburants vient d'être diffusé, les filières impliquées se félicitent des résultats. Avec des économies de gaz à effet de serre d'au moins 57% pour la voie la moins rentable, les objectifs actuels et futurs fixés par l'Union européenne seraient remplis.
«Les résultats indiquent ainsi que la consommation de biodiesel de colza produit en France permet de diminuer de 60% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à la consommation de gazole. Ce chiffre atteint 73% pour le biodiesel de tournesol», analyse Proléa, représentant la filière française des huiles et protéines végétales.
Même analyse du côté de la collective du bioéthanol qui fait état d'«une réduction des émissions nettes de CO2 par rapport à l’essence allant de 57% pour le bioéthanol de blé à 73% pour le bioéthanol de betterave» et un bilan énergétique «deux fois supérieur à celui de l’essence».
Les deux filières estiment que ces résultats confortent les investissements réalisés, puisqu'ils sont en parfaite adéquation avec les exigences actuelles et futures fixées par l'Union européenne dans le cadre de la directive énergies renouvelables. En effet, la Commission européenne impose aux biocarburants de réduire d’au moins 35% les émissions de CO2 par rapport à un carburant traditionnel, taux qui sera porté à 50% en 2017.
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