Les premières rencontres du débat «Animal et société», mis en place par Michel Barnier à la demande de Nicolas Sarkozy, ont eu lieu la semaine dernière. La liste nominative des participants n’est pas encore totalement arrêtée. Mais à côté des présidents de groupe et des représentants de l’Etat, siègent ceux des milieux associatifs et professionnels, ainsi que des experts du bien-être animal, et des ONG.
Dans le groupe 3 intitulé «Animal, économie et territoires», le secteur de l’élevage est représenté par la FNSEA, JA, la Coordination rurale, l’APCA, Coop de France et les commerçants en bestiaux.
Dans le groupe 1, celui en charge des «statuts de l’animal», la profession ne devra compter que sur la FNSEA et France Upra sélection pour faire entendre sa voie face à la SPA, la fondation Brigitte Bardot, France nature environnement ou encore l’œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs.
Fort de l’expérience du Grenelle de l’environnement, «je peux vous assurer qu’il ne sera pas facile de se faire entendre», affirmait Jacques Lemaître, le président de l’Institut du porc (Ifip) lors de l’assemblée générale de la FNP le 26 mars 2008.