Le directeur général de Crédit Agricole SA, Jean-Paul Chifflet, a réaffirmé mercredi la solidité de la banque française, après une étude controversée dévoilée par un journal allemand à la fin de janvier 2014.
« Cette étude reposant sur des postulats erronés traduit avant tout la méconnaissance absolue qu'ont ses auteurs de l'organisation et de la structure financière du groupe Crédit Agricole et leur approximation en matière prudentielle », insiste M. Chifflet dans une « mise au point ».
« Une attribution inexacte de cette étude à l'OCDE a pu abuser divers médias et commentateurs, bien que l'OCDE ait tenu aussitôt à se dissocier du rapport qui lui était attribué », ajoute-t-il.
Le directeur général de Crédit Agricole SA, entité cotée de la banque verte, prévient qu'il se réserve le droit de poursuivre en justice « toute personne, toute organisation ou tout organe d'information qui nuirait à la réputation et aux intérêts » de son groupe.
Outre le journal allemand WirtschaftsWoche, un blog hébergé par le site internet du quotidien Le Monde s'est également fait l'écho de cette étude. Selon eux, cette étude indique que le Crédit Agricole souffrirait d'un déficit de fonds propres à hauteur de 31,5 milliards d'euros, soit 40 % des besoins des banques européennes.
Lundi soir sur France 2, la présidente du Front national, Marine Le Pen, avait de son côté visé le Crédit Agricole en affirmant qu'il n'était « pas solide du tout ». « Le Crédit Agricole va très mal », avait-elle poursuivi, sans préciser sur quels éléments elle s'appuyait.
La banque française doit publier ses résultats pour 2013 le 19 février.