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Ambroisie

La lutte biologique appelée à la rescousse

Publié le lundi 23 septembre 2013 - 17h07

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Malgré des progrès notables, en particulier dans la mobilisation des acteurs, l'ambroisie feuilles d'armoise poursuit sa progression dans différentes Régions : Rhône-Alpes, Auvergne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes.

 

Une autre espèce, l'ambroisie trifide géante, elle aussi originaire d'Amérique du Nord et pour l'instant contenue en Ariège et dans l'Aude, inquiète. C'est ce qui ressort de la conférence organisée le 20 septembre 2013 à Ars-sur-Formans, dans l'Ain, à l'occasion des manifestions autour du 60e championnat de France de labour.

 

 

Recours à la lutte biologique

 

Dans le Rhône-Alpes où la moitié des cultures de tournesol a été abandonnée à cause de l'ambroisie, la profession agricole a le sentiment d'avoir fait du travail. Mais les préconisations techniques n'ont pas toujours donné les résultats escomptés, car la plante a des ressources.

 

Maïsiculteur dans l'Ain et président de la commission Rhône-Alpes d'Arvalis, Daniel Martin ne croit plus à l'éradication de l'ambroisie, mais à la recherche de prédateurs biologiques. C'est l'une des voies sur lesquelles l'Inra et ses collègues européens sont engagés.

 

Plusieurs pistes sont ouvertes telles que le recours à la végétalisation des parcelles pour empêcher le développement de la plante, ou l'utilisation de l'allélophatie (relations entretenues par les systèmes racinaires de l'ambroisie et ceux des plantes voisines). Les conclusions sont attendues en 2017.

 

 

La voie hongroise

 

En Hongrie, où la moitié de la population souffre d'allergies respiratoires, un plan interministériel de lutte a été lancé. Depuis 2012, les maires peuvent sanctionner les propriétaires des parcelles non nettoyées. Pour assainir les espaces publics, bords des routes ou parcelles agricoles abandonnées, ils peuvent faire appel aux chômeurs et aux prisonniers.

 

Pour détecter les espaces délaissés, un numéro vert a été créé. « Tout cela peut sembler un peu radical, note Norbert Somogyl, agronome et actuel conseiller agricole à l'ambassade de Hongrie à Paris. Mais la responsabilité civique est essentielle dans la lutte contre la plante ».

 

Anne Bréhier


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Les commentaires de nos abonnés (1)
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popey16

mardi 24 septembre 2013 - 09h52

* bravo monsieur glavany vous avez interdit l atrazine qui etait tres eficace contre l ambroisie entre les deux maux je crois que vous avez mal choisi.
commentaires agriculteurs

POPEY16
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