Lors de la convention de Coop de France nutrition animale réunie le 5 novembre 2014 à Paris, Christophe Roturier, directeur scientifique de WWF France, a lancé à l'assemblée de fabricants d'aliments du bétail que des engagements de niveau et de délai pour améliorer la durabilité des approvisionnements devaient être pris dans le cadre de la charte Approdurable actuellement en cours de négociation.
« Il y a un besoin urgent de prendre des engagements forts contre la déforestation. Nous ne pouvons pas continuer à travailler comme nous le faisons actuellement », a-t-il déclaré, faisant référence au soja importé d'Amérique du Sud mais aussi à l'huile de palme en provenance de l'Asie du Sud-Est.
« Il faut réduire l'empreinte écologique de l'Homme. Tout ce qui est susceptible de créer de la déforestation doit être revu. Cela nécessite des transitions et des temps de changements. »
Certains pays, comme les Pays-Bas, se sont déjà engagés à s'approvisionner à 100 % en « soja responsable » (RTRS) d'ici à 2015.
Sécurité alimentaire : les coopératives s'engagent
A l'occasion de sa convention, Coop de France nutrition animale a publié un recueil de témoignages – « Garantir la qualité et la sécurité des aliments » – valorisant l'engagement des coopératives dans la sécurité des aliments.
Lobby
jeudi 06 novembre 2014 - 12h20
Le meilleur moyen pour être tranquille avec WWF, c'est de payer. C'est le système de la maffia, et très usité par les mouvements écolos. (GreenPeace, ...). Ce qu'il y a d'ennuyeux, c'est que les bases scientifiques sur lesquelles se reposent les assertions de WWF sur l'huile de palme, par exemple, sont souvent vue sous le prisme occidental. Allez expliquer à la Malaisie que l'huile de palme c'est méchant pour la santé, la biodiversité (rayez la mention inutile), alors que c'est une source de revenus pour ce pays (qui leur permet d'acheter nos avions en passant). Comme si une organisation internationale faisait campagne contre le vin ou le blé français. Je ne suis pas sûr que cette organisation soit bien accueillie ici. C'est pourtant ce qu'il se passe. Sous une couverture de "protection de la planète", se cachent souvent des intérêts beaucoup plus terre à terre: on veut surtout que les pays plus pauvres, restent pauvres.