Le comportement alimentaire serait induit par des stimuli sensoriels tels que l'odorat. C'est ce que montre une étude publiée le 4 août par Stéphanie Chambaron, chercheuse à l'Inra de Dijon.
Elle a réalisé une expérience durant laquelle les participants étaient exposés à de très faibles odeurs de melon ou de poire. Les résultats ont montré que les personnes concernées par l'odeur de melon ont par la suite choisi des entrées à base de légumes. Les sujets au contact de l'odeur de poire se sont, eux, orientés vers des desserts à base de fruit. Ils mettent ainsi en évidence le rapport entre odorat et comportement alimentaire.
Pour Stéphanie Chambaron, « une odeur de fruit active des représentations liées à des produits sains. Une fois amorcées, ces représentations peuvent modifier le comportement de l'individu ».
Les chercheurs veulent maintenant étudier comment les odeurs de produits gras et sucrés peuvent également influencer notre comportement alimentaire, mais aussi l'impact sur celui-ci des stimuli sonores et sémantiques tels que les messages de prévention.