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Agriculture biologique

Une étude prévue sur les « aménités positives »

Publié le vendredi 05 juin 2015 - 17h54

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A la suite d'une question de Joël Labbé (Morbihan, écologiste) au Sénat, lors de la séance des questions d'actualité au gouvernement, concernant l'évaluation des externalités négatives de l'agriculture conventionnelle et des aménités positives au niveau économique, social et environnemental de l'agriculture bio, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, s'est engagé à fournir une étude sur le sujet, indique le groupe écologiste du Sénat dans un communiqué du 4 juin 2015.

 

Selon Joël Labbé, « nous oublions trop souvent de prendre en compte les externalités négatives associées à l'agriculture conventionnelle que sont : la pollution des eaux, la pollution de l'air, l'ingestion de produits phytosanitaires par les consommateurs, les maladies professionnelles des agriculteurs, la perte de biodiversité, la dégradation des sols... En parallèle, les aménités engendrées par l'agriculture bio sont : la dépollution des sols, la filtration des eaux, l'amélioration de la qualité nutritionnelle et gustative des aliments, l'amélioration de la qualité de l'air, la préservation de la biodiversité, la préservation des éco­systèmes, l'intensification de l'emploi, la revitalisation rurale, le maintien des paysages. »

 

« Cette étude va permettre que l'État se penche sérieusement sur le calcul économique associé aux externalités de l'agriculture et chiffre enfin réellement le coût et les bénéfices de la transition que nous attendons tous et que nous avons inscrit ensemble dans la loi », conclut le communiqué.

 


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Les commentaires de nos abonnés (5)
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Titre

mardi 09 juin 2015 - 09h23

"Externalité négative "(quel langue de bois pour dire n'importe quoi) de l'agriculture bio si elle se généralise et que l'agriculture conventionnelle disparaît: chute de 70% de la production, puis pénurie alimentaire, flambée des cours, puis famines, guerres et d'innombrables morts de faim, de tués et de déplacés (regardez ce qui se passe en Méditerrannée et imaginez ça multiplié par 1000, puis, 10 000, puis 100 000!!!!).

Etude orientée?

lundi 08 juin 2015 - 14h42

Quelle garantie avoir que cette étude sera impartiale et non pas orientée? Parlera t-on de la saturation des sols en cuivre, de la prolifération des adventices, du revenu des exploitants?.....Et au niveau économique, poussera t-on a calculer le revenu agricole si tous les exploitants agricole de France se convertissait au bio, ce qui entrainerait des surplus et donc une baisse des prix du bio....et de celui des agriculteurs?

realité

lundi 08 juin 2015 - 13h49

Monsieur labbé pierre n'est plus il est remplacé par labbé CON .Cette année faute de HCH ou lindane cruiseur j'ai traité 4 fois certaine parcelle pour le taupin pour un résultat aléatoire ,sauf que 4 passages soit 28litres de gasoil au lieu de7, 520 litres d'eau souillée au lieu de120,alors que du temps de l'intelligence un seul traitement efficace comme quoi agriculteur écologique intelligent !et politique écologiste vrais cons crocodile40
commentaires agriculteurs

crocodile40
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externalités

lundi 08 juin 2015 - 11h12

Ce concept est un sophisme pour faire passer des vessies pour des lanternes. Comme le dit bien Michelh77, on "oublie" très opportunément, les "externalités négatives". Exemple récent lu dans la presse: une étude affirmait que le pétrole était lourdement...subventionné. Étonnant. En fait, les rédacteurs sont partis du principe de l'évaluation des coûts des "externalités négatives" du pétrole, c'est à dire liées à la pollution, le réchauffement climatique etc..... mais en oubliant les effets positifs de l'utilisation du pétrole, par l'amélioration des conditions de travail (un détail sans doute), le développement en un mot (trop horrible pour certains, confortablement installés devant leur ordinateur. Bref, une tentative supplémentaire d'enfumage derrière des chiffres obscurs.

1 oubli

samedi 06 juin 2015 - 15h10

et de taille, en agriculture bio: la pauperisation des exploitants. bientôt en fin de carrière, j'ai connu bon nombre d'agri qui se sont convertis au bio. TOUS sont revenus au raisonné, après quelques années. et pour 1 ou 2 qui sont restés, les voisins trinquent, avec les chardons, et autres vivaces qui prospèrent à veau-l'eau. (et pour eux, des IFT qui explosent.
commentaires agriculteurs

michelh77
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