En visite, jeudi, sur le salon Tech&Bio, Stéphane Le Foll a « confirmé son engagement en faveur de l'agriculture biologique » et appelé les chambres d'agriculture et le réseau des agriculteurs biologiques à « travailler en bonne synergie ».
Stéphane Le Foll s'est rendu le 19 septembre 2013 à Bourg-lès-Valence (Drôme) sur le salon Tech&Bio, dont c'était la quatrième édition. « Cette visite, la première d'un ministre de l'Agriculture sur ce salon, marque l'engagement de Stéphane Le Foll en faveur du développement de l'agriculture biologique », souligne son ministère dans un communiqué.
Stéphane Le Foll a « souligné l'importance de l'accompagnement technique des producteurs, qu'ils soient en bio pour améliorer leurs pratiques ou qu'ils cherchent à passer en bio. Pour cela, il est très important que tous les acteurs de l'accompagnement – notamment les chambres d'agriculture et le réseau des agriculteurs biologiques – travaillent en bonne synergie. »
Le déplacement du ministre fait suite à la présentation, en mai dernier, du programme Ambition bio 2017, dont les objectifs sont le doublement de la part des surfaces en bio, ainsi que le développement de la consommation des produits issus de l'agriculture biologique et la structuration de la filière.
Ambition bio 2017, rappelle le ministère, « s'articule autour de six axes stratégiques afin de lever l'ensemble des freins techniques, économiques et organisationnels à l'essor de la bio en France et permettre un développement équilibré et cohérent, de l'amont à l'aval :
1. Développer la production – notamment par des dispositifs incitatifs affectés pour la conversion et le maintien des surfaces en bio, financés à hauteur de 160 millions d'euros par an sur la période 2014-2020 (aides à la conversion et au maintien dans le deuxième pilier de la Pac) ;
2. Structurer les filières – avec deux grandes priorités données au développement des grandes cultures et des oléoprotéagineux (colza, soja, tournesol...), visant l'indépendance protéique pour l'alimentation animale et humaine à l'horizon de 2017. Le Fonds avenir bio, géré par l'Agence bio, est ainsi financé à hauteur de 4 millions d'euros par an ;
3. Développer la consommation et conquérir des marchés – atteindre 20 % de produits bio dans la restauration collective d'Etat et sensibiliser l'ensemble des citoyens (campagnes de communication nationales, stratégie française à l'exportation), avec un accent sur les plus jeunes (actions avec l'Education nationale : visites de fermes bio, classes du goût, jardinage...) ;
4. Renforcer la recherche et le développement, son pilotage et la diffusion des résultats – en confortant notamment les projets de recherche et de développement consacrés à l'agriculture biologique dans la programmation Casdar 2014-2020 ;
5. Former les acteurs agricoles et agroalimentaires – en renforçant notamment le lien entre l'enseignement agricole et les réseaux professionnels (stages, interventions des professionnels dans les formations, visites de terrain...) et en développant la formation continue pour les agriculteurs bio ;
6. Adapter la réglementation – par une meilleure prise en compte des spécificités de l'agriculture biologique dans la réglementation générale et un accompagnement des acteurs bio pour l'appliquer, et par une amélioration de la réglementation spécifique AB. »
popey16
lundi 23 septembre 2013 - 10h07
*toutes ces subventions octroyees au bio serait mieux aux restos du coeur puisque l alimentation bio est destinee aux bobos cette categorie de consommateurs a bien les moyens de payer le juste prix sans subventions.la france n a pas les moyens de telles fantaisies.