Les Gîtes de France, qui réunissent 60.000 hébergements touristiques et fêtent leurs 60 ans cette année, ont tiré vendredi un bilan très positif de l'année 2014 et évoqué un bon démarrage pour 2015.
« On a fait une très bonne saison en 2014 », a déclaré devant la presse Anne-Catherine Péchinot, directrice générale de la Fédération nationale des Gîtes de France.
Le volume d'affaires des Gîtes de France, qui sont essentiellement des hébergements ruraux, a progressé de plus de 5 % l'an dernier pour atteindre environ 400 millions d'euros grâce à une hausse du nombre de nuitées vendues (+2,6 %, soit 5,9 millions de nuitées). Les hébergements en Bretagne et sur le littoral méditerranéen sont ceux qui ont le plus attiré.
Les Gîtes de France travaillent surtout sur la saison d'été, et cette année, le mois d'août a été particulièrement florissant avec un taux d'occupation de 88 % – voire 100 % dans une trentaine de départements – sur la première quinzaine d'août, souligne Yannick Fassaert, le président de la Fédération.
Petite diminution de la durée moyenne des séjours
La crise du pouvoir d'achat s'est toutefois traduite par une petite diminution de la durée moyenne des séjours (-2 % en gîtes et -1 % en chambres d'hôtes). Les clients des Gîtes de France séjournent en moyenne 8,41 jours en gîte et 1,87 jour en chambre d'hôtes.
Ils dépensent en moyenne 444 euros par semaine pour un gîte pour 4 personnes (+2,9 %) et 85 euros pour une nuitée à deux en chambre d'hôtes, petit-déjeuner inclus (+4,7 %).
La dépense a augmenté en raison notamment de l'essor des ventes sur internet, où le consommateur, lorsqu'il est confronté à de belles photos en ligne, tend à réserver des séjours plus chers que s'il réserve par téléphone, a expliqué Mme Péchinot.
C'est pourquoi les Gîtes de France vont continuer en 2015 à pousser leur stratégie de développement des ventes sur internet, après avoir longtemps été très en retard en la matière. En 2014, ils ont compté 12 millions de visiteurs uniques, contre moins de 6 millions en 2010.
L'année 2015 a bien démarré, a souligné Mme Péchinot. « Les perspectives sont bonnes. Le carnet de commande à date est en hausse de 10,3 %. Nous sommes raisonnablement optimistes », a-t-elle ajouté.