Le président français François Hollande a appelé mardi à Washington à une conclusion « rapide » des négociations de libre-échange entre l'Union européenne et les Etats-Unis.
« Nous avons tout à gagner à aller vite. Sinon, nous savons bien qu'il y aura une accumulation de peurs, de menaces, de crispations », a déclaré le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue américain Barack Obama.
L'Union européenne et les Etats-Unis discutent depuis l'an dernier d'un accord de libre-échange, qui serait le plus important au monde, et dont l'UE attend un bond de ses exportations de 28 %. Mais cet accord soulève des inquiétudes, notamment sur l'agriculture et tout particulièrement la culture des OGM, strictement encadrée en Europe.
« Si nous sommes de bonne foi, si nous sommes respectueux des positions des uns et des autres, si nous sommes attachés [...] à la croissance, nous pouvons aller vite », a cependant fait valoir François Hollande.
Le chef de l'Etat français a assuré que Washington et Bruxelles entendaient conclure « un traité commercial et de le faire avec le meilleur des esprits » d'ouverture des marchés et des marchés publics à la concurrence et de « lutte contre les barrières non tarifaires » (mesures protectionnistes).
Remerciant son homologue français pour son « engagement » sur ce dossier, le président américain a estimé que cet accord « pourrait entraîner une augmentation des exportations se chiffrant à plusieurs dizaines de milliards de dollars ». Il pourrait aussi selon lui « favoriser la création de centaines de milliers d'emplois supplémentaires – aussi bien aux Etats-Unis que dans l'Union européenne – et encourager la croissance sur les deux rives de l'Atlantique ».
Pour autant, chacun des pays impliqués a « des intérêts à préserver », a noté François Hollande, dans une allusion à l'exception culturelle défendue par la France ou aux négociations sur l'agriculture. Un « certain nombre de principes » doivent être « respectés mais nous voulons aboutir à cet accord », a-t-il avancé.
« Pourquoi ? », s'est encore interrogé le président français. « Parce qu'il sera aussi un élément de la croissance », le « développement du commerce mondial, quand il est équilibré, [étant] un facteur précieux pour l'investissement étranger ».
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mercredi 12 février 2014 - 13h57
tout a fait d;accord maxens autoriser tout au usa et interdire tout chez nous et plus particulièrement en france