Le 9 septembre, l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) a été reçue par l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation) pour échanger sur ses nouvelles missions dans les autorisations de pesticides et sur les évaluations menées par l'Agence jusqu'à ce jour.
Parmi les demandes et éléments soulevés, l'Union a fait part de ses interrogations sur la capacité de l'autorité publique à remplir sa mission d'évaluation sanitaire et environnementale.
Elle a demandé l'évaluation de la préparation commerciale pesticide et non des seules substances actives qui la composent, prises séparément. « En vertu de la réglementation européenne, il est du rôle de l'agence nationale d'évaluer l'interaction entre la ou les substance(s) active(s), les phytoprotecteurs, les synergistes et d'une façon générale les agents entrant dans la composition de la préparation commerciale. Dans de trop nombreux dossiers, à cet égard, l'évaluation n'est pas correctement menée », estime le syndicat apicole.
L'Unaf souhaite également le rétablissement de la consultation préalable sur chaque dossier d'autorisation de pesticides.
Inquiète de la prochaine autorisation de mise sur le marché du sulfoxaflor, l'Unaf a demandé la plus grande prudence sur les futurs pesticides contenant cette matière active. « De manière extrêmement incohérente, la Commission européenne a autorisé cet été le sulfoxaflor », indique l'Unaf.
L'UNAF a bien du soucis à se faire.
mardi 15 septembre 2015 - 23h10
En vertu de la réglementation Européenne ce n'est pas le fabricant qui finance les missions de l'Anses mais nos impots,avec un budget limité il est impossible d'évaluer correctement,mais cela est voulu afin de faire accepter certains produits dangereux faute d'éléments contradictoires. Il serait temps de comprendre que la commission Européenne travaille souvent contre les intérêts des peuples,et toujours contre la santé des gens,des abeilles... Son action permet de nous faire manger ce que nous refuserions de manger si nous avions connaissance de ce contient l'aliment que nous consommons. Car elle refuse la traçabilité intégrale de notre nourriture. La commission est uniquement au service des truands,il suffit de voir ce que l'on découvre à grande échelle régulièrement dans la presse. Toutes les personnes qui ont un pouvoir de décision sont achetées par les firmes qui désire mettre un nouveau produit sur le marché. Que de réunions pour finir à la fin à autoriser un produit dangereux. Si l'Unaf demande la plus grande prudence sur les futurs pesticides contenant du sulfoxaflor,c'est que cette matiére active est dangereuse. Le simple principe de précaution devrait suffire à l'interdire définitivement ainsi que ses dérivés. Ce n'est pas par simple utilité que ces produits dangereux qui tuent sont mis à notre disposition,mais uniquement pour des intérêts financiers.... A vouloir produire plus,avec l'aide de ces produits dangereux,voila ou cela nous méne pollutions,maladies et des prix bas pour toutes nos productions,acceptons de le reconnaitre....