Du côté des opposants aux OGM, c'est plutôt la satisfaction après l'avis du comité de préfiguration de la Haute autorité rendu mercredi sur le maïs Mon 810. Ils réclament désormais que le président de la République active la clause de sauvegarde.
«L'avis de la Haute autorité replace le débat sur les OGM sur des bases enfin objectives», considère la Coordination rurale dans un communiqué paru jeudi qui demande un moratoire sur les cultures d'OGM en plein champ.
«Le président de la République et son gouvernement ont tous les éléments en main. A eux de rédiger maintenant une clause de sauvegarde en bonne et due forme», lance la Confédération paysanne.
«Les choses sont désormais claires: le Mon 810 est officiellement reconnu aujourd'hui comme dangereux pour l'environnement, se félicite le Modef. L'esprit du Grenelle ne doit pas être trahi, pas plus que la parole du président de la République», qui indiquait le 8 janvier qu'il était prêt à recourir à la clause de sauvegarde en cas de «doutes sérieux» sur le Mon 810.
Une fois la clause activée, France nature environnement souhaite désormais que «l'attention se porte sur le projet de loi sur les OGM et sur les amendements qu'elle propose».