accueil  Accueil / Actualités / Semences: la «polémique autour de Kokopelli» cache les véritables enjeux (Gnis)

Semences

La «polémique autour de Kokopelli» cache les véritables enjeux (Gnis)

Publié le jeudi 07 février 2008 - 18h24

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

 

«La polémique autour de Kokopelli, qui laisse croire que cette association est l’enjeu principal pour la conservation de la biodiversité, empêche de se pencher sur les vrais problèmes», a déclaré le Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences), jeudi dans un communiqué.

 

«L’Etat s’est largement reposé sur les semenciers et l’Inra et n'a jamais mis les moyens nécessaires dans la conservation et la caractérisation des ressources génétiques», affirme-t-il

 

«Il n'y a toujours pas de collection nationale pour de grandes espèces comme la pomme de terre», et «l’Etat n'a toujours pas donné de statut juridique aux ressources génétiques, ni désigné d’organisme en charge l'ensemble de ces questions», regrette-t-il également.

 

«En conséquence, l'Etat ne s’est jamais donné les moyens d’inscrire les ressources génétiques françaises dans les réseaux européens et internationaux, et ainsi de participer à une conservation dynamique de la biodiversité mondiale», conclut le Gnis.

 

Il réagissait aux déclarations mercredi de la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, concernant l'association Kokopelli, basée à Alès (Gard), condamnée mardi en appel à 23.000 euros d'amendes pour avoir commercialisé des semences «non inscrites dans le catalogue officiel».

 

«J'ai dit clairement qu'il fallait réfléchir à un éventuel dédit de l'Etat, pour que l'association n'ait pas à payer et surtout à un amendement (à une loi, ndlr) pour régler le problème», a expliqué Mme Kosciusko-Morizet, en marge du débat sur les OGM au Sénat.

 

Kokopelli était poursuivie pour «mise sur le marché de variétés non inscrites dans le catalogue officiel des espèces et des variétés», géré par le Gnis.

 

Le Gnis souligne que «250 variétés anciennes inscrites» sur une liste «annexe» «peuvent être vendues en toute légalité en France, qui s'ajoutent à toutes les variétés anciennes du domaine public déjà inscrites au catalogue général».

 

 

Consultez également ces articles :

 

 


Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK