«Sur la période de septembre à février, le cumul de pluie observé est le plus faible de ces quatre dernières années», a expliqué Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, mardi à l'issue du premier comité en charge de la sécheresse de l'année.
Par rapport à la normale des précipitations efficaces pour la même date, le déficit est de 25%. Il atteint près de 50% dans le sud du Bassin parisien, la vallée de la Garonne, les Pyrénées-Orientales, la Lorraine et la Provence. Certaines nappes poursuivent une baisse amorcée depuis plusieurs années (nappe de la Beauce, de Champigny, de la plaine de Valence et de l'Est lyonnais).
«La situation mérite une vraie alerte, mais peut évoluer dans les deux sens comme on l'a vu au cours des trois derniers printemps. Nous devons donc anticiper», prévient le ministre. La probabilité de recourir à des restrictions d'usage est déjà perceptible. «Dans ces zones, les choix de semis de cultures économes en eau doivent être particulièrement réfléchis», rappelle Jean-Louis Borloo.
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