Manque de bons veaux allaitants

Le commerce de veaux laitiers est calme, avec des intégrateurs qui maintiennent les tarifs et trient plus sévèrement les lots.

L'offre couvre aisément les besoins des intégrateurs, soumis aux difficultés d'écoulement des veaux de boucherie. La soupape de sécurité à l'export n'est possible que sur l'Espagne. S'y vendent les gros prim'holsteins ou montbéliards convenant à l'élevage de jeune bovin, et les très petits âgés de plus de 14 jours, à des tarifs souvent insignifiants. Les légers de moins de 15 jours ne trouvent pas preneur.

Les veaux de moins de 45 kg ou ordinaires se valorisent entre 5 et 20 €. A Lezay, les prim'holsteins de 45 à 50 kg se vendent entre 70 et 100 €, tandis que ceux de 55kg atteignent 120 €. Sur les cadrans bretons, et à Rethel, les prim'holsteins destinés à l'élevage de jeunes bovins trouvent preneur de 120 à 140 €.

Les échanges de normands sont difficiles. Seuls les sujets destinés aux labels ou à l'élevage se valorisent de 150 à 180 €. Les veaux standards sont au prix des prim'holsteins.

Les tarifs des montbéliards sont reconduits. Les bons sujets se vendent de 200 à 260 € dans le Sud-Est, et les standards se commercialisent entre 140 et 200 €.

En allaitants, l'offre saisonnière est réduite et insuffisante pour les besoins exprimés. Le commerce reste actif avec une progression des prix de 20 € en charolais, limousins et bons croisés sur le marché de Lezay. Les meilleurs sujets se négocient de 470 à 540 € et les convenables se vendent de 380 à 450 €.