Publié le mardi 11 mars 2008 - 18h26
La commercialisation sur le marché intérieur des bons sujets normalement exportés en l’Italie autorise les acheteurs à accentuer la pression commerciale. Cette marchandise encombre un marché où la demande est déjà peu soutenue, les mises en place actuelles correspondant à des sorties d’été.
Dans le Sud-Est, les gros veaux croisés charolais ont perdu près de 150 euros en 15 jours. Sur les marchés de Saint Etienne, Bourg en Bresse ou Saint Laurent de Chamousset, les très bons animaux normalement destinés à l’export sont vendus entre 360 et 400 € pour les mâles et de 300 et 350 € pour les femelles.
Les tarifs sont également revus à la baisse sur les marchés de l’Ouest avec une nouvelle baisse mardi matin, de 15 euros à Lezay où peu de sujets ont dépassé 360 euros dans les mâles et 320 pour les femelles.
Dans le veau d’engraissement industriel, la tendance demeure pesante, car la dégradation du prix des mâles croisés ordinaire tend à limiter la progression du prix des veaux frisons pourtant peu offerts. Le marasme reste complet pour les petites femelles taupes ou légères qui ne trouvent plus preneurs.
Le prix de ces veaux croisés convenables est sensiblement identique à celui des bons frisons ou normands, soit de 160 à 180 euros. En revanche, dès que la qualité baisse, les laitiers restent demandés alors que les croisés sont délaissés.
Dans les femelles, si les frisonnes et normandes convenables et indemnes d’IBR restent recherchées pour l’élevage et valorisées de 150 à 250 euros, les jumelles ou les petites croisées n’ont aucune valeur marchande.
Sur les marchés de Normandie, la demande reste régulière pour les très bons veaux normands dont une partie est destinée à faire du jeune bovin.
Les disponibilités s'etoffent, tandis que les besoins se réduisent.
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