Publié le jeudi 15 avril 2010 - 19h13
La progression inattendue de l’offre en veaux allaitant couvre largement les besoins des acheteurs. Pourtant la demande est régulière. Pourquoi une telle augmentation des sorties ? Les laitonnes qui, en 2007, étaient restées sur le marché intérieur suite aux restrictions sanitaires dues à la FCO, commencent à produire leurs premiers veaux. De plus, les difficultés actuelles sur le marché des laitonnes incitent les éleveurs à vendre leurs veaux femelles. Enfin, dernière cause, la décapitalisation des cheptels suite aux difficultés financières.
Sur les marchés, les cours des charolais et des limousins sont malmenés. Ils se dégradent de 15 à 20 € à Château-Gontier, Sancoins et Lezay. Ce matin, les mâles charolais lourds de 60 à 65 kg se sont négociés de 340 à 390 € à Château-Gontier. Les femelles se sont échangées de 305 à 365 €. Les prix des croisés sont aussi revus à la baisse dans une gamme de prix très larges. Les bons veaux lourds se sont commercialisés de 345 à 400 € à Château-Gontier. Les meilleurs ont atteint 430 €.
Les cours des prim’holsteins sont stables. La modestie de l’offre sur le marché intérieur est compensée par les importations. Les prix des veaux de 50 à 55 kg sont reconduits à 190 €. Les plus petits se valorisent de 150 à 170 €. Et les plus lourds destinés à faire du jeune bovin sont côtés de 205 à 215 €. Pour les normands, et les montbéliards, la tendance dépend de la qualité de la marchandise présentée à la vente. Le commerce des veaux convenables est régulier sur les marchés de Normandie et à Bourg-en-Bresse. En revanche, les transactions sont plus difficiles dans la petite marchandise délaissée par les acheteurs.
Les disponibilités s'etoffent, tandis que les besoins se réduisent.
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