La Turquie soutient les animaux légers

L'ouverture vers la Turquie dynamise les ventes dans les légers. C'est plus calme pour les broutards lourds.

Un accord a été signé pour l'export d'animaux destinés à être engraissés vers la Turquie. Il concerne les animaux de moins de 300 kg âgés de moins de 11 mois au moment du départ. Un isolement sanitaire de 40 jours est obligatoire sur le sol français avant le chargement en bateaux vers la Turquie. Même si la réglementation est contraignante, les opérateurs s'organisent et sont à la recherche de bâtiments disponibles pour accueillir ces animaux. Cette nouvelle donne dynamise les transactions dans les petits broutards de 200 à 220 kg. A Moulins Engilbert, les cours ont tendance à progresser. Les prix des charolais de 200 à 250 kg se situent entre 2,80 et 3,45 €/kg.

En revanche, la vente est plus calme pour les broutards lourds. La fête musulmane de l'Aïd et Kébir freine la demande en bovins prêts à être abattus. L'activité devrait repartir vers la mi-novembre. Le retrait momentané de la Turquie permet aux autres opérateurs français mais également italiens de peser sur les prix. Les tarifs se tassent légèrement à l'Ouest. A Châteaubriant, les cours des charolais de 270 à 320 kg reculent de 10 à 15 €. Ces animaux se négocient entre 765 et 815 €.

Dans les femelles, le commerce est régulier avec une bonne tenue des prix pour les bonnes laitonnes destinés à l'Italie. L'écoulement de la marchandise convenant au marché espagnol est lent et les tarifs peinent à se maintenir.