Publié le mercredi 19 novembre 2014 - 17h29
Le marché s'engorge. A cause du report des volumes de la semaine dernière perturbée par le 11 novembre d'une part, et de la rentrée en stabulation des animaux d'autre part.
Les apports sont très importants sur les marchés, avec même un record sur le foirail de Châteaubriant où plus de 1.700 broutards ont été échangés. Les opérateurs constatent également une forte baisse de la qualité des lots qui ne seront pas hivernés.
L'activité commerciale se tend au fil de la semaine car les besoins sont rapidement couverts. Les tarifs des bons mâles charolais ont été reconduits à Bourg-en-Bresse, Laissac et Moulins-Engilbert mais la tendance est baissière sur Sancoins et Saint-Christophe-en-Brionnais, avec une proportion plus importante de sujets ordinaires. Les broutards charolais U de 350/450 kg se sont vendus entre 2,36 et 2,44 €/kg vif alors que les R fléchissent entre 2,29 et 2,36 €/kg vif.
Les vendeurs doivent également faire quelques concessions tarifaires sur le cadran. Les bons mâles limousins de 350-400 kg se sont négociés autour de 2,74 €/kg vif dans les U et de 2,44 €/kg vif pour les R.
Sur l'ensemble de ces marchés, la seule gamme de marchandise recherchée concerne les mâles de 250 à 300 kg de bonne conformation car ils conviennent à de nombreux débouchés : repousse, engraissement ou export vers les pays de Maghreb. Ces animaux se négocient sur les marchés entre 2,70 et 2,80 €/kg vif.
Sur les marchés du grand Ouest, l'afflux de marchandise déséquilibre un marché qui tendait à se stabiliser. Sur le marché de Châteaubriant, les écarts de prix sont importants entre le début et la fin du marché. Des invendus ont même été enregistrés.
Les disponibilités s'etoffent, tandis que les besoins se réduisent.
LireLe commerce est perturbé par des disponibilités supérieures aux besoins.
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