Publié le vendredi 31 mai 2013 - 14h48
Si les disponibilités en réformes laitières s'annonçaient juste suffisantes pour couvrir les besoins des industriels, les conditions météorologiques, avec leurs excès de pluie, rebattent les cartes, forçant certains éleveurs à vendre des animaux plus tôt que prévu pour décharger les prairies.
Les abatteurs maintiennent la pression face à une consommation qui pâtie également du mauvais temps. Les tarifs se tassent légèrement de 2 à 3 centimes, portant les prix des vaches lourdes P+/O- sur des bases de 3,50 €/kg dans le Grand Ouest. Les tarifs restent à 3,58 €/kg dans le sud du pays où l'offre reste insuffisante.
Les vaches P= se situent entre 3,28 et 3,44 €/kg suivant leurs poids et les régions. Le prix des vaches normandes O= s'échelonne cette semaine de 3,74 à 3,81 €/kg. Les bonnes montbéliardes se négocient de 3,81 à 3,89 €/kg dans le Sud-Est.
Dans le secteur des femelles allaitantes, le marché reste dynamique même si la France est coupée en deux. Dans la région Rhône-Alpes, la modestie de l'offre assure la tenue des prix pour les vaches charolaises sur les marchés de Saint-Christophe-En-Brionnais ou Bourg-en-Bresse avec des R= commercialisées autour de 4,57 €/kg.
Dans les autres régions, la vente reste fluide avec cependant une tendance à la stabilisation des prix. Dans l'Ouest, les vaches R= sont cotées entre 4,42 et 4,50 €/kg, avec une fourchette calée entre 4,28 et 4,57 €/kg. Les animaux de conformation inférieure (O) se négocient entre 3,74 et 4,20 €/kg suivant leurs poids.
Peu de changement dans le domaine des viandes haut de gamme, avec une bonne adéquation entre l'offre et la demande. Les tarifs restent stables.
Le commerce est perturbé par des disponibilités supérieures aux besoins.
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